// Maison H //

« L'architecture, c'est ce qui fait les belles ruines » Auguste Perret.

Geyssans est un village où les quelques ruines restantes, sont plus parlantes que les pavillons.

Ainsi, cette future demeure est pensée et prend ses références dans le mur, emblème des ruines alentours ou la couverture n'a plus lieu d'être. Le mur, premier élément architectural primitif constitué par l'être humain, prend sens dans ce projet en se composant tel un pliage. Le mur est ainsi pensé en continuum, venant envelopper, recueillir et protéger ceux qui se trouve en son centre dans le sens ou cette future demeure a pour objectif, le fondement du foyer d'un jeune couple. Par conséquent, ce projet porte une réflexion sur la pensée de l'habitat comme ruine contemporaine, où le mur, fondement même de l'abris de l'être humain, associé à l'arborescence primaire de la végétation ne font qu'un.

Une ruine contemporaine revisitée dans le sens ou la bâtisse à perdue sa couverture. Telle une ruine, seul subsiste ses murs patinés ou la végétation à libre cours d'expression.